L'interview avec Isabelle Attard est en deux parties.
Partie 1: www.youtube.com/watch?v=8GYObKqr-ls&feature=youtu.be
Partie 2: www.youtube.com/watch?v=0iwm76yEE4w&feature=youtu.be
Interviews avec Anniken Huitfeldt, Trine Skei Grande et Hadia Tajik
Que pensez-vous de la femme dans la politique?
Huitfeldt : Ceci est une question très ouverte. Les femmes font d’autres priorités que les hommes, des causes différents. Ce sont des priorités clairement différentes entre les deux sexes.
Grande : Je pense que les femmes ont une place importante dans la politique et qu'il enrichit la politique et le débat politique 
disant que les sexes soient également représentés. L’objectif de Venstre (la partie libérale) est l’égalité totale entre les sexes.
Tajik : Les femmes ont leur place légitime dans la politique et la société.
Les hommes font-ils des différences?
Huitfeldt : La femme est représentée différemment que l’homme, et il y a des autres choses qui apparaissent au média.
Grande : Je pense que le milieu du travail sera mieux et plus novateur quand les gens sont différents.
Tajik : Cela dépend des hommes différents - certains créent des différences, beaucoup ne le font pas. Je suis heureux qu'il y ait beaucoup d'hommes conscients de l’égalité dans notre société.
Avez-vous été une victime ou une témoin de l'infraction et du harcèlement dans votre milieu de travail?
Huitfeldt : Oui.
Grande : Il y a des victimes de harcèlement dans presque tous les environnements de travail. La politique ne fait pas d’exception.
Tajik : D'une manière générale, je peux dire que les violations et le harcèlement peuvent se passer dans tous les lieux de travail, et donc une grande prise de conscience est importante. Il est également important que les employeurs aient des directives claires sur la façon de le gérer si certaines personnes trouvent qu'elles sont victimes de harcèlement.
Qu’est-ce qu’il y a comme conséquences?
Huitfeldt : Ce sont des conséquences très graves. Plus qu'en 1990, quand les hommes puissants ont pris leur place. Des jeunes femmes sont beaucoup exploitées aujourd’hui.
Comment les députées femmes sont-elles tracassées?
Huitfeldt : Elles sont représentées différentient au media, elles sont ridiculisées. Souvent, la famille et les enfants des députées femmes sont plus mis en focus que ceux des hommes.
Grande : Je pense que les deux sexes peuvent éprouver cela, mais il a toujours des femmes qui ont été soumises à des techniques de contrôle subtiles. Des efforts doivent être faits contre toute forme de harcèlement.
Tajik : Il est important de se rappeler que les femmes ont généralement un bon moment. Les harcèlements sont souvent 
expliqués par le fait qu'il y a certains qui se sentent menacés par d´autres, qui veulent les «réduire» en juste des femmes-objets, et pas une professionnelle forte et claire.
Quels changements sont nécessaires pour que le harcèlement disparaisse dans les lieux de travail?
Grande : Nous devons faire preuve d’un tolérance zéro pour les comportements discriminatoires. Les nouvelles générations auront des attitudes complètements différentes concernant que les femmes et les hommes sont également aptes, pour que ce problème diminue. Aujourd’hui, c’est normal d’avoir des patrons féminins, des chefs de parti féminins, des chefs d'Etat féminins, etc.
Tajik : Une forte sensibilation des femmes et des hommes de la définission du harcèlement.
Des lignes directrices claires chez la direction et le lieu de travail sur la façon de punir le harcèlement.
A votre avis, qui a fait des changements remarquables pour que la place des femmes dans la vie politique soit ce qu’elle est aujourd’hui?
Huitfeldt: Gro Harlem Brundtland.
Grande : Gro Harlem Brundtland, mais aussi Fredrikke Marie Qvam, qui a été une contributrice très important pour le suffrage des femmes en 1913, et ainsi pour l'entrée des femmes en politique. Aujourd'hui, il y a beaucoup de femmes dans la vie politique qui font un effort important.
Tajik : Gro Harlem Brundtland.
En quoi la place des femmes dans la vie politique a-t-elle évolué de 1945 jusqu’à nos jours?
Huitfeldt : La femme s’engage plus des choses concernant la santé, la contraception, les enfants etc. Høyre (la partie droite) et Arbeiderpartiet (la partie des travailleurs) avaient des réunions séparant homme – femme. Il y a quand-même des grosses différences quant il s’agit des maires des communes. On trouve une grande supériorité des maires masculins.
Grande : En Norvège, il est encore un chemin à parcourir, mais dans plusieurs gouvernements, il a été à peu près également 
entre les ministres, comme par exemple maintenant, dans le gouvernement d’Erna Solberg. Il est un peu plus d’hommes parmi les secrétaires d'État et les conseilleurs politiques, il est donc important que nous continuions à travailler avec l'objectif de la pleine égalité.
Tajik : Il est nettement plus de femmes politiques norvégiennes aujourd'hui qu'avant, ayant plus de rôles qu'avant (et pas seulement des «questions féminines traditionnelles», mais aussi dans les zones dominées par les hommes tels que la justice et de la finance).
Les norvégiens que peuvent-ils apprendre de la France dans la politique?
Huitfeldt : Stimuler l’accouchement.
Grande : Je ne connaîs pas trop la politique française.
Les français que peuvent-ils apprendre de la Norvège dans la politique?
Huitfeldt : Pouvoir combiner le travail et l’enfant.
Peut-on apprendre quelque chose des autres états?
Huitfeldt : La Norvège a beaucoup appris de l´Islande, qui a une égalité équitable des sexes. Nous avons aussi beaucoup appris de la Suède.
Grande : Nous pouvons tous apprendre beaucoup de tous.
Tajik : Il y a toujours quelque chose que nous pouvons apprendre des autres pays, des choses pour lesquelles nous devons être humble et réceptif. La Norvège est également le chef de file mondial dans l'égalité des sexes, et il est donc difficile de trouver de l'inspiration dans d'autres pays. Mais on peut toujours s'améliorer.